Chères Lasnoises, chers Lasnois,

 

À travers cette newsletter nous souhaitons vous partager notre regard de minorité constructive sur les politiques proposées par la majorité communale pour la législature en cours. L’objectif est de nourrir le débat démocratique, d’ouvrir des pistes de réflexion et de contribuer, de manière positive, à l’avenir de Lasne.

 

Nous continuerons à défendre avec vous une vision résolument tournée vers demain pour une commune inclusive, solidaire et durable, attentive aux besoins réels de ses habitantes et habitants, en particulier des jeunes familles et des aînés, au cœur des défis d’aujourd’hui.

 

 

 

 

Sommaire

Projet de 15 appartements au centre de Lasne : un refus porteur d’espoir ?

Répondre aux défis du CPAS : une dynamique collective

Finances communales : une augmentation d’impôts inéluctable ?

Plan Stratégique Transversal (PST): une occasion manquée de préparer l’avenir

 Engagement de Lasne pour le climat : un pas en avant, mais des freins persistent

Comptes annuels 2024 : une situation financière contrastée qui appelle des choix courageux

Des questions ?

 

 

 

Projet de 15 appartements au centre de Lasne : un refus porteur d’espoir ?

 

Chronique d’un refus annoncé

Pour rappel, le 1er juillet dernier le Conseil Communal se prononçait en faveur d’une modification de voirie, qui ouvrait la voie à la construction d’un immeuble de 15 appartements au centre de Lasne entre l’ancienne gare et la Place du Jeu de Balle. Vent debout contre ce projet jugé surdimensionné et coupant la vue vers l’ancienne gare, des riverains introduisent un recours auprès de la Région Wallonne, qui décide, le 16 septembre, de refuser la décision du Conseil Communal. Les arguments de la Région sont cinglants pour la commune qui a « outrepassé ses compétences » et « statué sur une demande confuse, voire incompréhensible ».

Pourquoi Ecolo+ s’est abstenu

Le groupe Ecolo+ n’a pas voulu voter contre la demande de modification de voirie dans la mesure où

  • nous soutenons le principe de densifier l’habitat au cœur des centralités, conformément aux objectifs du nouveau Schéma de Développement Territorial défini par la Région Wallonne ;
  • nous soutenons toute action qui vise à améliorer la sécurité et le confort des usagers des voiries ;
  • nous partageons la volonté de préserver et mettre en valeur le patrimoine historique de notre commune.

En revanche, le groupe Ecolo+ s’est abstenu, afin de souligner clairement que le projet de construction de 15 appartements, qui aurait été rendu possible par la modification de voirie, était mal élaboré tant sur la forme que sur le fond. Malgré les demandes répétées, aucune concertation avec les riverains n’a été mise en place – la commune semble assimiler la concertation à de simples séances d’information, alors qu’il s’agit de deux démarches fondamentalement différentes, aucune mise en perspective avec les plans d’aménagements existants ou en cours d’élaboration, sans parler des risques juridiques en nombre, qui parsèment ce dossier.

Le refus de la région wallonne : une opportunité pour rebondir

Et si le refus de la Région Wallonne donnait un nouvel élan à l’aménagement du centre de Lasne ?
Le groupe Ecolo+ s’était abstenu, montrant par là son ouverture à une certaine densification, mais son opposition au projet tel qu’envisagé.

Rien ne s’oppose a priori pour que la construction d’un immeuble à appartements puisse être un véritable projet par et pour les Lasnois, une occasion unique de mettre l’intelligence collective au service de l’intérêt général à travers une concertation bien menée, qu’il s’inscrive dans une perspective d’ensemble que le nouveau Schéma de Développement Territorial définira dans un horizon de temps raisonnable et où les risques juridiques seront éliminés. Est-ce vraiment utopique de prendre pour ce qu’ils sont, raisonnables et sincères, les riverains et toutes personnes ou associations intéressées à œuvrer à l’avenir de notre village ? Osons la concertation, nous en sortirons tous grandis.

Aucune concertation ! Des années de discussions entre la commune et le promoteur et pas une seule minute de véritable concertation – concertation et simples séances d’information sont deux démarches fondamentalement différentes, pas un seul moment de dialogue avec les riverains et les associations ressources (Lasne Nature, Cercle de Généalogie et d’Histoire de Lasne) en vue de faire émerger une position commune en amont de la mise en œuvre du projet. L’avis de ceux qui vivent au quotidien aurait dû être pris en compte, il n’en a rien été. Or nous les rejoignons sur plusieurs des préoccupations qu’ils ont émises notamment l’implantation du bâtiment et l’impression d’écrasement qu’il suscite. Enfin, alors que les premiers plans d’aménagement du centre de Lasne remontent à 1992, les riverains ont commencé à être informés du projet de bâtiment fin 2024 : l’argument de dire qu’il n’y avait plus de temps pour une véritable concertation ne tient pas et ne peut être opposable
aux riverains.

Aucune mise en perspective ! S’agissant d’un projet structurant pour le centre du village, profiter de la prochaine refonte du Schéma de Développement Communal aurait dû s’imposer comme une évidence pour inscrire le projet dans une perspective d’ensemble ; d’autant que le projet n’est pas en ligne avec certains outils auxquels il est fait référence, dont le Master Plan pourtant adopté tout récemment (le gabarit du bâtiment repris au Master Plan ne correspond pas du tout à celui envisagé par le promoteur).

Osons le dialogue ! Construisons ensemble l’avenir de notre village !

 

 

 

Répondre aux défis du CPAS : une dynamique collective

 

Le CPAS de notre commune traverse une période charnière. Les conséquences d’un déficit d’investissement dans le passé se font aujourd’hui sentir. Avec une situation préoccupante au niveau des logements publics, principalement sur le plan de la performance énergétique. Ces infrastructures, essentielles pour garantir la dignité et le confort des citoyens les plus vulnérables, nécessitent une attention urgente et des moyens renforcés. Par ailleurs, la crèche de La Colinette à Maransart a un âge plus que respectable et mérite un plan ambitieux

À cela s’ajoutent les nouvelles mesures fédérales en matière de chômage, qui réduisent les droits pour de nombreux bénéficiaires. Cette évolution aura un impact direct sur les dépenses du CPAS, qui devra compenser la perte de revenus pour les personnes concernées, tout en maintenant un accompagnement humain et social de qualité.

Malgré ces défis, nous saluons la concertation constructive entre majorité et opposition. Ensemble, nous cherchons des solutions durables, dans un esprit de responsabilité et de solidarité. Cette collaboration est essentielle pour relever les enjeux sociaux qui nous attendent.

En tant que groupe d’opposition Ecolo+, nous souhaitons poursuivre et renforcer les synergies entre les services communaux, notamment entre la Commune et le CPAS. Par exemple, les logements publics sont encore gérés séparément, alors qu’une coordination accrue permettrait d’améliorer l’efficacité et d’assurer une utilisation plus rationnelle des ressources.

Enfin et surtout,, nous constatons l’absence d’une offre publique d’hébergement pour les aînés, contrairement à d’autres communes, aucune infrastructure communale ne leur est dédiée. Le même retard se retrouve dans le logement public, où les besoins des familles précarisées, monoparentales et des jeunes dépassent largement l’offre actuelle.

Nous proposons plusieurs solutions : développer des partenariats public-privé, lutter contre les logements inoccupés, favoriser l’habitat léger et assouplir les règles de division des grandes maisons.

Nous appelons à une vision ambitieuse et solidaire, qui place les citoyens au cœur des priorités. Le CPAS doit redevenir un acteur fort de la cohésion sociale, soutenu par une volonté politique claire et des moyens adaptés.

 

 

 

Finances communales : une augmentation d’impôts inéluctable ?

 

 

Lors du conseil communal du 16 décembre 2025, le Conseil communal a voté le budget pour 2026. A cette occasion, le précompte immobilier a été augmenté de 1.400 à 1.650 centimes additionnels (+18%). Cela représentera plus d’un million d’euros supplémentaires dans les caisses de la commune. Cette augmentation était-elle inéluctable ? 

Des charges toujours plus grandes sur les communes

Il est exact que les réformes votées par le MR et les Engagés au niveau fédéral (réforme du chômage, fin des dispositifs APE,…) ont pour effet d’alourdir les charges communales. 

Mais la commune a-t-elle fait tout ce qui était possible pour empêcher ou limiter cette augmentation d’impôts ?

Explosion des frais de fonctionnement en cinq ans

Les frais de fonctionnement ont connu une envolée spectaculaire, passant de 2.608.441 € en 2019 à 4.381.742€ en 2024. Cela représente une hausse de +68 % en cinq ans, d’autant plus extraordinaire que ces mêmes frais avaient été stables autour de 2,5 millions d’euros pendant plusieurs années. Ces frais sont budgétés à plus de 5 millions d’euros pour 2026. 

Or une telle augmentation ne peut être justifiée uniquement par l’inflation et par les investissements en matière informatique. Nous regrettons que notre demande d’auditer les frais de fonctionnement sur la période 2019-2025 n’ait à ce jour pas été suivie d’effet. Elle est indispensable afin d’identifier les causes précises de cette explosion et … ainsi éviter ou limiter les augmentations d’impôts.

Pour l’avenir : une évolution démographique qui inquiète

Pour la troisième année consécutive, la population lasnoise diminue. Plus inquiétant encore, la population scolaire chute fortement, passant de 822 élèves à 726 en deux ans. Enfin, Lasne vieillit plus vite que la moyenne wallonne, ce qui fragilise l’équilibre intergénérationnel de la commune.

Cette évolution démographique génère déjà aujourd’hui une baisse des additionnels à l’impôt des personnes physiques (en baisse d’un million d’euros dans les comptes 2024). Dès lors que le rendement de cet impôt dépend du nombre d’actifs dans la commune, cela fait craindre que la commune perdra encore des recettes fiscales à l’avenir.

Face à ces constats, notre groupe ECOLO+ a défendu deux priorités claires lors du Conseil :

  1. Elargir et approfondir le travail sur les frais de fonctionnement,
  2. Agir sur la pyramide des âges de la commune, notamment avec une politique du logement ambitieuse et attractive pour les jeunes ménages.

 

 

Plan Stratégique Transversal (PST): une occasion manquée de préparer l’avenir

 

Lors du conseil communal du 14 octobre, la majorité a présenté le nouveau Plan Stratégique Communal (PST) censé guider l’action communale. Si notre groupe ECOLO+ salue certaines avancées, le document manque d’ambition et de vison structurée.

Des intentions positives, mais trop peu de stratégie

Nous reconnaissons certains points encourageants :

  • la finalisation du réseau d’égouttage, indispensable compte tenu du retard accumulé ;
  • la poursuite des investissements en performance énergétique, avec 250 000 € par an annoncés pour les bâtiments communaux et 120 000 € pour la transition vers un éclairage 100 % LED.

Cependant, ces bonnes intentions manquent d’une vision structurée : quels bâtiments seront rénovés, dans quel ordre, avec quelles priorités ?

En mobilité douce, la création de cheminements cyclables et l’allocation de 35 000 € annuels pour lutter contre les vitesses excessives sont positives. Mais les chaînons manquants restent ignorés, tout comme les besoins en multimodalité — par exemple, des abris vélos sécurisés aux mobipoints. Il est urgent d’être plus ambitieux : par exemple, la Hulpe et Rixensart investissent chacune plus de 100 000 € par an dans un service de navettes communales de et vers les gares… 

Un manque de cohérence en aménagement du territoire

Le PST prévoit 110 000 € en 2025 pour établir le Schéma de Développement Communal (SDC) – un outil essentiel de planification. Pourtant, un budget important est déjà prévu par ailleurs pour mettre en œuvre une partie du Master Plan qui avait été voté en 2024 sans forcément avoir pris en compte ce que sera le futur SDC. Cela nous fait craindre un manque de cohérence.

Nous soulignons également le projet d’un investissement de 2,3 M€ en 2030 pour un important site sis au rond-point du messager. Il est toutefois question de ce projet depuis 2018 Et nous craignons que ces importants délais causent une explosion du budget. 

Les oublis majeurs : les défis démographiques de la commune

Notre plus grande inquiétude concerne l’absence de réponses aux enjeux démographiques. La population de Lasne a vieilli très rapidement (bien plus que la moyenne wallonne) : en 25 ans, la proportion des aînés est passée de 12,5 % à 24 %, tandis que celle des 25-40 ans a chuté de 19 % à 13 %. Cela signifie moins de jeunes ménages et davantage de besoins en services aux seniors.

Pourtant, le PST ne prévoit rien en matière d’accueil des aînés (et ne prévoit de manière générale aucune politique du logement). Ceci alors que Lasne possède le taux de logements publics le plus faible de Wallonie et n’offre aucune solution d’accueil public pour les seniors. Pire : les objectifs du PST adopté durant la législature précédente (2018-2024) en matière de logement et de soutien aux jeunes ménages ont été purement abandonnés.

Conclusion

Pour un document censé préparer Lasne aux défis des prochaines années, nous pensons que le PST manque d’ambition, de cohérence et d’anticipation. Notre groupe ECOLO+ continuera à défendre une vision résolument tournée vers l’avenir : une commune inclusive, solidaire, durable, et capable de répondre aux besoins réels de ses habitants, en particulier les jeunes familles et les aînés qui sont aujourd’hui au cœur de nos défis.



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Engagement de Lasne pour le climat : un pas en avant, mais des freins persistent

 

Lors du Conseil Communal du 22 avril 2025, la commune de Lasne a confirmé son engagement dans la Convention des Maires – Europe pour le Climat et l’Énergie, visant à réduire ses émissions de CO² de 55 % d’ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette décision s’inscrit dans le prolongement de l’adhésion par la commune à la Convention des Maires votée en 2019.

Dès lors que notre groupe avait dès 2015 demandé à plusieurs reprises que Lasne rejoigne la Convention des Maires, nous nous réjouissons de cette décision que nous avons bien évidemment soutenue.  

La Convention des Maires, kesako ? 

Cette convention est une initiative européenne qui rassemble les collectivités locales pour lutter contre le changement climatique et promouvoir l’énergie durable. Les communes signataires s’engagent volontairement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, à améliorer l’efficacité énergétique et à développer les énergies renouvelables, tout en planifiant des mesures d’adaptation aux impacts du climat.

Pour Lasne cet engagement se traduit notamment par la mise en œuvre du Plan d’Action en Faveur de l’Énergie Durable et du Climat (PAEDC), déjà approuvé en 2021.

Des inquiétudes pour l’avenir

Si nous saluons cet engagement de la commune, nous craignons plusieurs freins qui pourraient ralentir la transition énergétique locale.

Ainsi, la forte diminution des primes à la rénovation énergétique, votée par la majorité MR-Engagés en place à la Région Wallonne, a eu un impact très négatif sur le secteur de la rénovation. Il est de notoriété publique que de nombreux citoyens ont renoncé à leurs projets de rénovation en raison de cette réduction des aides. C’est particulièrement dommageable compte tenu de la flambée des prix dans le secteur de la construction que nous avons observée au cours des dernières années. Cette hausse des prix est d’ailleurs une raison supplémentaire pour laquelle la commune doit impérativement poursuivre les efforts qu’elle a entrepris – avec retard – pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments qui font partie de son parc immobilier (bâtiments administratifs, écoles et logements publics). Le travail à faire est encore important !


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Comptes annuels 2024 : une situation financière contrastée qui appelle des choix courageux

 

Lors du conseil communal du 25 mars 2025, le Conseil communal a examiné les comptes annuels de 2024. Si la situation budgétaire semble, à première vue, confortable, une analyse plus fine fait apparaître plusieurs tendances préoccupantes pour l’avenir de Lasne. Notre groupe ECOLO+ a rappelé la nécessité d’agir rapidement et avec lucidité.

Une population en baisse et un vieillissement accéléré

Pour la deuxième année consécutive, la population lasnoise diminue : de 14 300 habitants à 14 190.

Plus inquiétant encore, la population scolaire chute fortement, passant de 822 élèves à 768 en un an.

Ces chiffres illustrent un phénomène déjà constaté : Lasne vieillit plus vite que la moyenne wallonne, ce qui fragilise progressivement l’équilibre intergénérationnel de la commune.

Cette évolution démographique est inquiétante quand on constate en parallèle que les recettes des additionnels à l’impôt des personnes physiques reculent de près d’un million d’euros passant de 8,4 à 7,4 millions d’euros. Dès lors que le rendement de cet impôt dépend du nombre d’actifs dans la commune, cela fait craindre que la commune va perdre de plus en plus de recettes fiscales à l’avenir.

Explosion des frais de fonctionnement en cinq ans

Les frais de fonctionnement poursuivent leur envolée spectaculaire, passant de 2.608.441 € en 2019 à 4,381.742€ en 2024. Cela représente une hausse de +24 % en deux ans et +68 % en cinq ans, d’autant plus extraordinaire que ces mêmes frais avait été stables autour de 2,5 millions d’euros pendant plusieurs années. 

Certaines lignes budgétaires sont particulièrement interpellantes :

  • « Frais de gestion informatique » : de 119.000 € (2019) à 490.000 € (2024), soit un quadruplement.
  • « Autres Frais techniques » : de 427 000 € à 903 000 €, soit un doublement.
  • « Divers » : de 611 000 € à 1 045 000 €.

Une trésorerie pléthorique… qui révèle surtout un sous-investissement chronique

La trésorerie communale continue d’augmenter à un rythme inhabituel, dès lors qu’elle est passée de 8,6 millions en 2021 à 15,2 millions en 2024:

Une telle masse de liquidités, qui se déprécie puisque son rendement est inférieur à l’inflation de baisse de taux d’intérêt, n’est pas justifiée dans un contexte où Lasne souffre de sous-investissement chronique : 

  • réseau d’égouttage toujours non terminé (Lasne est une des rares communes belges dans le cas);
  • importants travaux d’isolation encore nécessaires ;
  • aucune place d’accueil publique pour seniors ;
  • taux de logements publics le plus faible de Wallonie ;
  • absence de centre culturel ;
  • etc

Nos conclusions : il est temps d’agir

Face à ces constats, notre groupe ECOLO+ a défendu trois priorités claires lors du Conseil :

  1. Auditer les frais de fonctionnement, afin d’identifier les causes précises de leur explosion et de disposer de plus de marges pour investir ;
  2. Investir rapidement dans les infrastructures essentielles, car chaque année de retard renchérit les coûts et pénalise les citoyens.
  3. Agir sur la pyramide des âges, avec une politique du logement ambitieuse et attractive pour les jeunes ménages, tout en développant enfin des solutions pour les seniors.

 

 

DES QUESTIONS ?

 

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